La Loi du Retour

octobre 21, 2024 113 Il est temps de lire: 9 min.

Israël est un pays unique. Cet État a commencé son existence le 14 mai 1948. En peu de temps, le pays a réussi à occuper une place importante dans le monde. Environ 900 000 personnes y vivaient déjà au moment de la création de l’État, mais aujourd’hui, c’est un pays de plusieurs millions d’habitants, créé par les Juifs pour les Juifs.

C’est effectivement fascinant, mais qu’est-ce que la Loi du Retour et comment fonctionne-t-elle?

La Loi du Retour, ou חֹוק הַשְׁבוּת, est une loi israélienne adoptée par la Knesset le 5 juillet 1950. Elle permet aux personnes juives ayant au moins un grand-parent juif, ainsi qu’à leurs conjoints, de déménager en Israël et d’acquérir la citoyenneté israélienne. Cette loi rassemble sous un même « toit » tous les frères et sœurs juifs.

Ceci est la définition de la loi du retour. Le premier article de la Loi du retour en Israël définit pleinement le droit au rapatriement. Il est destiné à tout étranger ayant des racines juives, quel que soit le pays, la couleur de peau ou l’orientation sexuelle.

Dispositions de base de la Loi du Retour

La loi israélienne sur le droit au retour définit les règles de base pour la rapatriation des Juifs. Le document se compose de seulement six articles. Toute la procédure de retour des frères et sœurs perdus vers leur patrie historique repose sur la Loi du Retour en Israël.

L’article 1 définit clairement que tout Juif a le droit de rapatriement. Lors de l’élaboration et de la discussion du document, une proposition a été faite pour introduire deux modifications:

  • Un Juif vivant dans l’État d’Israël peut être expulsé du territoire du pays quelles que soient les circonstances.
  • L’article 1, qui stipule que tout Juif a le droit d’immigrer en Israël, ne peut pas être modifié, même par un vote de la Knesset.

Les ajouts proposés par l’opposition n’ont pas été soutenus par la majorité des parlementaires. En conséquence, les deux propositions ont été rejetées.

Article 1 – Le droit fondamental des Juifs

Le premier article de la loi définit clairement le droit de chaque Juif de se rapatrier et se compose d’une seule phrase : « Tout Juif a le droit d’immigrer en Israël. »

Lors de l’élaboration et de la discussion du document, deux amendements ont été proposés :

  • Un Juif vivant dans l’État d’Israël ne peut en aucun cas être expulsé du territoire.
  • L’article 1, qui stipule que tout Juif a le droit de se rapatrier en Israël, ne peut être modifié même par un vote de la Knesset.
    Article 2 – À qui est délivré un visa de rapatrié

Un visa de rapatrié est un document qui permet à une personne ayant prouvé ses racines juives d’entrer en Israël. Ce formulaire est délivré après avoir passé le contrôle consulaire. Les Américains et les Européens reçoivent l’autorisation du consul à l’ambassade israélienne dans leur pays d’origine. Selon l’article 2 de la Loi du Retour israélienne, le visa peut être délivré à toute personne juive souhaitant s’installer en Israël.

Les exceptions concernent les personnes pouvant constituer une menace pour la sécurité des citoyens israéliens et du pays dans son ensemble. Cela signifie que le visa sera refusé à tout candidat au droit au retour israélien ayant un casier judiciaire, ainsi qu’aux candidats qui, lors d’un examen médical, sont trouvés porteurs de maladies infectieuses dangereuses pour la santé publique. Ces exigences sont strictes pour des raisons évidentes.

Article 3 – Immigration après l’arrivée dans le pays

Le troisième article stipule que tout Juif peut venir en Israël et exprimer son désir de s’y installer. Dans ce cas, il a également droit à la citoyenneté s’il peut prouver ses origines juives.

Article 4 – Qui peut revendiquer les droits d’un rapatrié

Le document donne une définition exceptionnelle et précise de qui peut être considéré comme un véritable « Juif ». Il s’agit d’une personne née d’une mère juive ou d’une personne ayant subi une conversion. Il est important de noter qu’une personne ne peut pas pratiquer une autre religion que le judaïsme.

Cette définition stricte de l’appartenance à la nationalité juive a suscité de nombreuses incompréhensions et critiques concernant la catégorie de personnes éligibles au rapatriement. Par exemple, certains pensent que le droit au retour est réservé uniquement aux Juifs halakhiques.

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    The Israeli Law of Return eligibility has a defined list of people eligible for automatic Israeli citizenship:

    • Direct descendants, that is, children born of a Jewish father.
    • Grandchildren of Jews (if the grandmother, great-grandmother is Jewish).
    • People who have written “Jewish” or “Jew” in their nationality bar in any official document.

    In addition, by the power of Israeli citizenship law of return, the possibility of repatriation is provided to the spouses and the children of the eligible people mentioned above.
    It does not matter whether the holder of the right to repatriate is alive or not—children and spouses can obtain Israeli citizenship. The only exception is for the people who decided to change their religion.

    Amendements à la « Loi du Retour »

    Le droit au retour des Juifs, définissant les règles de base pour la réintégration des Juifs, est en vigueur depuis 70 ans maintenant. Durant cette période, la loi israélienne sur la citoyenneté et le droit au retour n’a pratiquement pas changé.

    Le point principal du droit au retour pour l’obtention de la citoyenneté israélienne est qu’Israël est la patrie souhaitée pour les Juifs du monde entier.

    Les changements les plus significatifs ont été les trois suivants :

    • 1958: Est considéré comme Juif celui qui a prouvé ses racines juives et est lié au judaïsme.
    • 1970: La définition de « Juif » a été modifiée. À partir de cette date, il s’agit d’une personne née d’une mère juive, ainsi qu’une personne convertie au judaïsme.
    • 1999: Amendement concernant l’obtention de la citoyenneté par mariage avec un citoyen israélien. Dans ce cas, les règles de rapatriement ne s’appliquent plus.

    Vous ne pouvez obtenir un passeport israélien que par le programme de naturalisation. Ainsi, la possibilité d’obtenir la citoyenneté israélienne par un mariage fictif a été exclue.

    Le conjoint d’un citoyen juif peut bénéficier du rapatriement si le mariage a été conclu avant l’obtention de la citoyenneté israélienne. Il faut donc se marier d’abord, puis demander la citoyenneté israélienne.

    La Loi du Retour n’est pas un texte normatif définissant les règles d’obtention de la citoyenneté israélienne. Elle établit seulement le cercle des personnes ayant droit au rapatriement vers leur patrie historique. La loi israélienne du retour vous permet de passer un test ADN si vous n’êtes pas sûr d’avoir des ancêtres juifs. Le processus de la Loi du Retour d’Israël est assez complexe, c’est pourquoi je vous conseille de choisir des spécialistes dans ce domaine pour faire valoir vos droits à la citoyenneté.

    Tout ce qui concerne l’acquisition de la citoyenneté israélienne est établi par les articles de la loi sur la citoyenneté, publiée en 1952.

    Les subtilités juridiques de l’application de la loi du retour

    Étant donné que la loi juive du retour définit le cercle des personnes habilitées à revendiquer le droit au rapatriement, le principal problème réside dans l’honnêteté et la précision de l’établissement de la présence de racines juives chez un rapatrié. L’application de la loi du retour peut conduire à la famille d’un père et d’une mère. Il y a quelques nuances dans cette question, nous parlons des racines juives établies à la troisième génération.

    Si l’appartenance à la nation juive est déterminée par la lignée masculine, alors le père ou le grand-père est présenté comme le parent juif. Selon les règles de l’alya (rapatriement), les racines juives sont déterminées jusqu’à la troisième génération. Dans ce cas, le fils ou la fille d’un juif appartient à la deuxième génération.

    Il en va tout autrement lorsque la nationalité est transmise par la lignée féminine. Dans ce cas, le fils ou la fille d’une femme juive appartient à la première génération. Cela signifie que la mère, la grand-mère et l’arrière-grand-mère peuvent être considérées comme des parents juifs.

    Si vous souhaitez obtenir des informations plus détaillées sur la manière d’obtenir la citoyenneté israélienne ou connaître les règles de rapatriement, le test ADN de la loi israélienne sur le retour, veuillez contacter nos spécialistes de la citoyenneté pour obtenir des conseils. Leur expérience professionnelle dans toutes sortes de cas et leurs connaissances vous aideront à utiliser la loi du retour en votre faveur. Le soutien professionnel et la supervision de nos spécialistes vous aideront à obtenir la citoyenneté israélienne aussi facilement et rapidement que possible.

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